Noureddine Mhakkak nous parle de Virginie Tanguay…

12 novembre 2014

Virginie Tanguay, et le monde de la lecture et de la musique

chat qui louche maykan alain gagnon francophonie

L’écrivain marocain

C’était bien cela.  De belles aquarelles dessinées et signées par le pinceau d’une belle artiste canadienne, Virginie Tanguay.  Une artiste qui peint avec amour et qui aime son travail.  Elle peint la nature dans sa diversité.  Elle peint les animaux, surtout les loups et les chiens.  Elle peint les oiseaux dans les arbres, et dans les cieux.  Elle peint les hommes et les femmes.  Elle aime faire des portraits.

    Cette artiste-peintre voit le monde à travers des yeux pleins d’amour, des yeux qui rêvent de magnifiques images ; et heureusement pour nous, et pour l’art, cette aquarelliste possède des mains magiques qui réalisent ses rêves dans de beaux tableaux.  Des tableaux qui font l’éloge de la lecture, de la passion, de l’amour, de l’amitié, et de plusieurs thèmes majeurs qui reflètent la diversité de la vie sur notre terre.

    Dans les paysages, comme dans les portraits et dans les aquarelles qui traitent d’histoire, selon l’expression du grand poète Charles Baudelaire, on peut remarquer l’harmonie des couleurs et leur mariage avec les lignes, comme on peut remarquer aussi sa fascination pour l’architecture et les symboles que nous offre la nature dans les arbres, les eaux, les nuages…

   Examinons deux aquarelles à lire.  Celle de « L’écrivain marocain » et celle de « Jazz Alchimie ».

     Dans la première intitulée « L’écrivain marocain », notre artiste, Virginie Tanguay, nous offre l’image d’un homme en train de lire un livre.  Un grand livre même.  Un livre volumineux.  Ce qui provoque chez nous le sentiment de la valeur de cet homme et surtout de la valeur de la lecture elle-même.  Car la lecture fait rêver d’un monde plus beau, fait imaginer une autre vie, nous fait souhaiter de partager des idées et des passions avec les autres.   Pourquoi dessiner un homme qui est en train de lire, si ce n’est pour signifier que la lecture est le symbole de la vie elle-même, de la vie souhaitée, de la vie que les artistes et les écrivains aiment d’une façon honorable. Elle nous présente donc là un écrivain.  Un écrivain qui a pu publier plusieurs livres, mais qui est en ce moment en train de lire.  Car la lecture précède toujours l’écriture.  C’est pour cette raison que l’écrivain universel Italo Calvino a dit : « Lire, c’est aller à la rencontre d’une chose qui va exister. »

   Passons maintenant à la deuxième aquarelle, celle de « Jazz alchimie ».

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Jazz alchimie

Dans cette belle aquarelle, Virginie Tanguay fait l’éloge de la musique, et bien évidemment du Jazz.  On voit deux musiciens en train de jouer.  Deux hommes dans une harmonie totale, où seule l’âme de la musique règne.  Et qui dit musique dit sens vital de la vie elle-même.  Le sens des mots et des choses.  Le sens de l’amour, de l’amitié, et de la tolérance.  Car la musique est le langage universel qui exprime la beauté des âmes, et leur bonté aussi.

 Le succès général qu’obtiennent ces aquarelles découle sûrement de la sincérité de l’artiste, de sa finesse, de son haut talent artistique, de sa remarquable capacité à voir les choses à travers ses yeux rêveurs et de la maîtrise qu’elle démontre de son style.

  Nous avons en Virginie Tanguay une véritable artiste qui aime son travail, et qui sait bien le faire.  Car elle le fait avec amour et professionnalisme. (Une première version de ce texte a été publié dans Albayane.)

L’auteur

 chat qui louche maykan alain gagnon francophonieNoureddine Mhakkak est un écrivain marocain, à la fois poète, nouvelliste, romancier, critique de cinéma, essayiste et chroniqueur indépendant.  Il écrit en français et en arabe, et a ainsi pu publier des articles dans des journaux marocains.  Le jour de l’examen est son troisième recueil de nouvelles, après Les tablettes blanches et Le tatouage de la tribu.  Le jardin des passions, Les sirènes de la méditerranée, Les fleurs de l’Orient, Le livre des mille et une nuitset Les chants d’Orphée sont ses cinq recueils de poèmes ; Le temps de partir et Le courrier de Casablanca,ses deux romans.


À lire…

25 mai 2014

Un magnifique ouvrage de Virginie Tanguay, chroniqueuse au Chat Qui Louche…

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Si votre libraire ne l’a pas, exigez-le !  Ou entrez en contact avec Virginie : tanguayaquarelle@hotmail.com

(Texte de la p. 4 couverture.)

« Je suis souvent là, les pieds dans le sable à contempler l’horizon, à saisir la beauté, l’immensité du paysage qu’évoque mon coin de pays.  Du temps passé à creuser dans mon imaginaire pour déterrer des images, des mots… les façonner et les polir.

« Le cœur sur la main, l’autre tenant un pinceau ou un crayon de bois, à peindre, à écrire.  Racontant des histoires, traçant de l’émotion dans le lit du lac Saint-Jean et en d’autres terres fertiles du Québec.

« Ce livre contient 33 récits écrits à l’encre de ma plume et illustrés de mes aquarelles.  L’ensemble de la création émerge de l’eau tels des artéfacts, suggère un passé et invite à regarder au loin. »

Virginie Tanguay

Née au Lac-Saint-Jean en 1976, Virginie Tanguay est une artiste-peintre, écrivaine et naturaliste Virginie Tanguaypassionnée.  Elle commence à peindre à l’aquarelle dès l’adolescence, fait des études en arts et lettres, ainsi qu’en aménagement de la forêt.

L’écoute du film animé de Frédéric Back « L’homme qui plantait des arbres », texte de Jean Giono, fut une révélation pour elle lorsqu’elle était enfant : fascinée par les dessins et par la parabole de l’action de l’homme en son milieu.  Selon sa perception, l’association d’œuvres d’art et de textes dégage une harmonie envoûtante qui amène le lecteur à interpréter, à décoder, à ressentir des émotions parfois insoupçonnées.

Amoureuse des grands espaces, de tout ce qui est vivant, c’est là qu’elle puise son inspiration.  Elle se laisse bercer par le folklore québécois.  L’aquarelle lui permet d’exprimer la douceur et la transparence, tout en demeurant énergique.  Rendre l’ambiance d’un lieu dans toute sa pureté est son objectif.